Etude Juridique - Conclusions

 

L'assemblée générale du 20 mai 2015 a décidé le lancement d'une étude juridique, destinée à clarifier les points suivants :

L'étude a été confiée à Me Hervé SELAMME, avocat spécialisé en droit immobilier.

Les principales conclusions sont les suivantes :

Statuts de l'ASL 

Les statuts de l'ASL ne sont pas conformes aux dispositions de l'Ordonnance du 1er juillet 2004 et son Décret d’application du 3 mai 2006.

Le principal point de non-conformité concerne la gouvernance : "les associations syndicales ne peuvent être administrées par un Président/Directeur unique, mais par un organe collégial, le «Syndicat » (ou Bureau) élu parmi les propriétaires".

La conséquence est la perte de capacité juridique : " à défaut de mise en conformité des statuts, une association syndicale est dans l’incapacité de faire valoir ses droits, mêmes légitimes, de faire jouer une garantie ou d’obtenir une indemnité d’assurance notamment".

La capacité juridique peut être recouvrée si l'ASL met ses statuts en conformité.

Une mission de mise en conformité des statuts de l'ASL Le Cadran a donc été confiée à Me SELAMME; elle est financièrement couverte par l'enveloppe votée en AG.
Les nouveaux statuts feront l'objet d'une large consultation et d'un vote en AG Extraordinaire.

Murs d'enceinte et clôtures périphériques

Les murs d'enceinte et clôtures périphériques n'appartiennent ni à l'ASL ni aux propriétaires individuels. Il sont "propriété indivise" et "forcée"  de l'ensemble des propriétaires :  "Aux termes du Cahier des Charges, document le plus ancien, et avant toute rétrocession, le Lotisseur a transféré la propriété des « éléments communs » non pas à l’Association Syndicale, mais à la collectivité des propriétaires du Lotissement."

Le Lotisseur n'avait donc plus la capacité à rétrocéder les parties communes à l'ASL Le Cadran le 25 octobre 1991.  Cette rétrocession fait toutefois l'objet d'une prescription acquisitive de 10 ans et ne peut être remise en cause.

De même, la rétrocession effectuée le 5 mai 2004 par l'ASL au profit de la Commune de Bussy-St-Georges ne peut être remise en cause.

Aucune de ces rétrocessions ne comprenait les murs d'enceinte et clôtures préiphériques, édifiés sur les parcelles privatives et non sur les parcelles communes rétrocédées.

Ceux-ci restent donc propriété indivise de l'ensemble des co-lotis …
… sauf éventuelles mentions contradictoires dans les actes de vente individuels :
"Il sera donc nécessaire de consulter les titres des propriétaires des parcelles sur lesquelles le mur d’enceinte et clôtures périphériques sont édifiés pour compléter notre raisonnement."

Les propriétaires ayant des murs d'enceinte ou clôtures périphériques édifiés sur leur terrain sont invités à contacter par courriel le Président de l'ASL s'ils sont d'accord pour lui fournir une copie de leur titre de propriété (ou lui confier l'original afin qu'il en fasse une copie).

Obligations de l'ASL

L'entretien des murs d’enceinte et clôtures périphériques est à la charge de l'ASL :

"La propriété commune des murs d’enceinte et clôtures périphériques du Lotissement suppose que ces ouvrages soient gérés par un organisme réunissant les co-lotis.

C’est l’objet de l’actuelle Association Syndicale Libre, statutairement tenue de gérer et d’entretenir les ouvrages, qu’elle en ait ou non la propriété."

Dans l'état actuel des statuts, l'ASL ne peut pas procéder à des modifications ou transformations des murs d'enceinte et clôtures périphériques :

"Cette mission me parait limitée à l’entretien et ne comprend pas à mon sens, en l’état des documents, la possibilité de procéder à des transformations, sauf accord unanime."

"L’ASL doit en priorité adopter de nouveau statuts conformes. C’est un préalable à toute action future."

Opportunité de dissolution de l'ASL

"Dans l’hypothèse où l’ASL serait dissoute, la propriété des murs et clôtures resterait indivise, ce qui entraînerait la création « de droit » d’une « copropriété » en charge de l’administration des ouvrages, (Par application de l’Article 1 de la Loi de 1865, alinéa 2).
La situation ne serait donc pas simplifiée
."

 

Rapport complet de l'étude juridique

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